Je suis retournée voir Gajeel deux semaines plus tard, il avait déjà beaucoup changé physiquement.

Il était toujours réveillé et c'était celui qui s'endormait le dernier dans la portée. A toutes mes visites, ce fut comme ça, il s'approchait de moi, me reniflait et gobait mon pouce en pensant sûrement qu'il s'agissait d'une mamelle. Trop mignon. Ils sont régulièrement stimulés aux bruits, aux manipulations humaines et jusqu'à un mois, ils restent à la maison dans la caisse de mise bas. 

Comme vous pouvez le voir sur cette photo, voici la patte blanche dont je vous parlais plus tôt. Cécile m'a aporis que c'était la première fois qu'elle voyait des chiots Groenendael aussi marqués de blanc (surtout la soeurette) alors bien entendu, cela les élimine d'office de la confirmation mais pour moi, ce n'était pas réellement important au départ. 

En effet, je l'attendais depuis tellement longtemps ce chiot ! Je n'ai pas eu beaucoup de chance avec les chiens dans mon enfance. Mon premier amour, un Dogue Allemand fauve qui apapartenait à ma mère est décédé prématurément à deux ans, j'ai vu également la chienne de mon oncle mourir d'une malformation cardiaque à quatre ans et le Leonberg de ma tante qui a rejoint le paradis des chiens à douze ans. Seulement, mon plus grand traumatisme vient du dèces de ma première véritable chienne à mes treize ans qui est partie dans des circonstances qui auraient pu être évitées. 

C'était une croisée Groenendael/Terre Neuve, elle avait tout du physique du Berger belge à l'exception de ses pattes qui étaient palmées et de ses oreilles qui étaient tombantes. Je n'ai aucune photo d'elle hélas car je n'ai jamais eu l'occasion d'en faire. On se dit qu'on va attendre d'acheter un appareil photo de qualité pour prendre des clichés uniques de notre animal mais il est déjà trop tard...

C'est pourquoi je réalise ce site aujourd'hui.